Ellie Aroway radio astronome assise un chapeau sur la tête et un casque audio sur les oreilles devant une rangée les énormes radio téléscopes du programme SETI.

Les sessions DNGRNKTS ne sont pas numérotées. Je n’aime pas numéroter les choses et les êtres. Je préfère leur donner des noms. La première s’appelait « premier contact », la seconde « ni dieu ni maître » et la session de ce mercredi de fin de mois d’octobre 2025  « Carl Sagan ».

J’ai découvert Carl Sagan au travers de la série Cosmos qui passait dans les années 80 sur la seconde chaîne de la télévision française. Une époque où les écrans se résumaient à un meuble dans le salon, le poste de télévision qui ne comportait que trois chaînes appartenant toute au service publique, comme les radios.

Le téléphone était lui aussi un objet fixé aux habitations par un fil qui ne nous suivait pas partout. Ne pas être joignable n’était pas encore devenu une névrose, ni chez les parents ni chez les enfants. On écrivait beaucoup sur papier, on envoyait des lettres, et la La Poste était précise et fiable comme les trains. À un point qui relève désormais de la science-fiction.

À me relire on a l’impression que je parle d’un temps ancien. C’était il y a 40 ans à peine. C’était un autre monde pourtant.

Plus tard j’ai lu Contact du même Carl Sagan, un roman qui parle du premier contact avec une civilisation extra-terrestre au travers d’une scientifique qui travaille pour le programme SETI, Ellie Arroway, une radio-astronome qui reçoit des sons provenant de Vega permettant de construire un dispositif pour rencontrer les émetteurs du message.

Plus tard encore j’ai vu le film que j’ai beaucoup aimé, grâce à l’interprétation de Jodie Foster et au thème principale composé par Alan Silvestri. Mais avec le temps, je trouve que l’adaptation de Zemeckis n’est pas très bonne. Je n’aime pas la manière dont il traite la thématique de la religion en la mettant au même niveau que la science.

La prochaine session de DNGRNKTS aura pour nom Wendy Carlos, une compositrice de musique électronique dont j’apprécie le travail et que j’ai découvert au travers de ses compositions pour le cinéma.

Dans la session de ce soir, un mix doujin dense et des expériences sonores plus ou moins hasardeuses.